Téléfilm
de François Luciani, France 2, première partie
ce soir à 20h55. Suite et fin demain à 20h50.
En 1960, Laurent abandonne
sa fiancée et sa carrière de journaliste pour
exercer son service militaire en Algérie. En Kabylie,
il s’éprend d’une jeune pied-noir et découvre
les horreurs de cette « guerre qui ne dit pas son nom
».
La fiction de François Luciani se permet quelques clichés
: l’histoire d’amour impossible entre le lieutenant
idéaliste et la pied-noir romantique, le frère
militant de l’OAS, l’amie qui combat pour le FLN.
Les rebondissements mélodramatiques s’enchaînent.
Chaque personnage devient alors l’emblème de
ces communautés qui se déchirent.
La grande histoire rejoint la petite et, pour la première
fois, une fiction française n’hésite pas
à aborder de front les thèmes les plus douloureux
de cette « sale guerre ». Au bled, Laurent découvre
l’usage de la torture, le racisme au sein de l’armée
ou des pieds-noirs, mais aussi les horreurs du FLN et, plus
tard, le tragique abandon des harkis.
Le scénario a été rédigé
par Alain Scoff, un ancien appelé en Kabylie, et Virginie
Brac, une française élevée dans l’Alger
des années 60. Il se veut à la fois une histoire
d’amour, un rappel historique et un hommage. Un hommage
à ces êtres emportés par le torrent de
l’histoire : ces appelés plongés dans
un conflit qu’ils ne comprennent pas, ces Algériens
en lutte pour leur liberté et ces « Français
d’Algérie » qui se sentaient plus algériens
que français. |