CULTURE

 

 


Link est l'un des héros les plus anciens
et les plus emblématiques du monde des jeux vidéos.

Photo D.R.

Un nouveau souffle
pour le héros phare de Nintendo

 

Link reprend son bouclier et son épée pour "The Legend of Zelda : The Windwaker", disponible le 4 mai sur la Nintendo Game Cube. C'est la onzième aventure du petit elfe, toutes consoles confondues.
Les développeurs ont cette fois-ci exploité la technique du
cell-shading. Elle permet une qualité graphique et d'animation digne d'un dessin animé.
L'éditeur Nintendo profite de cette sortie pour proposer le jeu en pack avec sa console.


C'était en 1987, sur une petite console grise avec une manette rectangulaire, la NES (pour Nintendo Entertainment System). The Legend of Zelda marquait l'arrivée de Link entre les mains des joueurs du monde entier. Le petit chevalier habillé de vert devait sauver la princesse Zelda des griffes du démon Ganon et le succès du titre fut immédiat.
Seize ans et dix aventures plus tard, la légende continue et c'est à la rescousse de sa soeur que Link doit maintenant courir. Sa nouvelle aventure, The Windwaker, sort le 4 mai sur la console dernière génération de Nintendo, la Game Cube. A cette occasion, l'éditeur met dans les rayons des magasins un bundle (la console livrée avec le jeu), qui devrait se vendre très rapidement.


Le premier Zelda remonte déjà à 1987.
Photo D.R.


Grâce au cell-shading, le héros de Nintendo apparaît sous une forme plus jeune
que dans les versions précédentes.

Photo D.R.


La raison du succès prévisible de ce nouvel opus, c'est l'innovation technologique dont il a profité. Pour The Windwaker, les programmeurs ont eu recours au cell-shading. C'est Jet Set Radio, de Sega, qui a lancé cette mode en 2000.
Quand des titres récents comme Splinter Cell, sur Playstation 2 et X-Box, mise sur le photoréalisme (un rendu graphique le plus proche possible de la réalité), le nouveau Zelda privilégie une apparence façon cartoon. Fluidité de l'animation et couleurs pimpantes seront donc au rendez-vous.
Les puristes auront quelques réticences devant l'aspect très enfantin du jeu, mais qu'ils se rappellent qu'ils ont fourbi leurs armes aux côtés de Link, quand ils avaient une dizaine d'années, en 1987...

Sébastien Raffaelli
30/04/2003 13 heures

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