EN BREF
Un
Vélasquez à 100 euros
Cela pourrait être une bonne pioche.
Lors d'une vente aux enchères à Londres, il
y a vingt ans, un amateur d'art italien aurait eu la main
heureuse. Il aurait acheté un petit portrait de Diego
Velasquez pour moins de 100 euros.
A l'origine de ce scoop: le propriétaire d'une galerie
de peinture de Parme, Antonio Puglisi. Ses soupçons
remontent à 1995. Invité à un dîner,
il est intrigué par un tableau, une petite huile de
12 sur 18,5 cm, exposé sur un mur du salon. Son hôte
lui affirme que des experts ont attribué le tableau
à un peintre anonyme du 19ème siècle.Convaincu
que l'oeuvre est antérieure, M. Puglisi l'a fait expertiser
une seconde fois. Conclusion : le tableau date du 17ème
siècle.
Les experts du musée du Prado à Madrid, coutumiers
de l'oeuvre de Diego Velasquez, ont été consultés
sur la possibilité que le tableau ait été
réalisé par le maître. «Ils n'ont
répondu ni oui ni non», a indiqué M. Puglisi.
Depuis, «des offres très conséquentes
ont été faites, dont une de 600 millions de
lires (près de 310.000 euros) par un célèbre
expert français, mais rien d'écrit», a
précisé M. Puglisi.
S-L C-B
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Musée du Prado où
sont exposées de nombreuses toiles de Vélasquez.
Photo: AFP
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La maison
d'édition P.O.L
souffle sa vingtième bougie
L'aventure P.O.L
commence en mars 1983 quand l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens,
qui travaille chez Hachette, lance, avec le soutien de Flammarion,
sa propre maison par «besoin d'indépendance».
Les premiers titres sont «Le livre des ciels»
de Leslie Kaplan et «L'invention du corps de Saint-Marc»
de Richard Millet. La petite maison se fait progressivement
un nom dans le grand monde de l'édition avec la publication
de «La douleur» de Marguerite Duras en 1985, «L'enfer»
de René Belletto (prix Femina), en 1986 et «L'année
de l'éveil» de Charles Juliet en 1989.
Puis, des gros de succès de librairies la font entrer
définitivement dans la cour des grands. En 1995, «La
classe de neige» d'Emmanuel Carrère reçoit
le prix Femina. Un an plus tard, «Truismes» de
Marie Darrieussecq fait un carton et s'exporte dans 40 pays.
Son plus gros succès reste «La maladie de Sachs»
de Martin Winckler publié à 300 000 exemplaires
en 1998. Le fabuleux destin de P.O.L n'est pas prêt
de s'arrêter. Avec une publication de 40 et 50 livres
par an, la maison d'édition poursuit son chemin. Avec
la même philosophie. Faire connaître des jeunes
talents et ne pas courir après l'expansion à
tout prix: "J'ai atteint la taille idéale,
ma production est stabilisée, explique l'éditeur,
on fonctionne normalement, c'est-à-dire sans pression
inutile.". Et ajoute que Gallimard apporte de la
sécurité à la maison. "De toute
façon, poursuit--il, ce sont les auteurs qui
font «l'innovation".
S-L C-B
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L'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens
Photo: Eric Feferberg/AFP
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M6
déprogramme
"À la recherche
de la nouvelle star"
L'univers impitoyable de la télé-réalité
a fait une nouvelle victime: "A la recherche de la nouvelle
star" a été éliminé en sixième
semaine par les téléspectateurs. La direction
de M6 a décidé de supprimer la diffusion bi-quotidienne
du "Star Academy" local. Avec 6.7% d'audience, l'émission
de 18h55 était loin des 13% requis, moyenne des programme
de la chaîne.
En remplacement, "la vie de famille" occupera la
tranche de 11h25 et la série américaine "Sentinelle"
celle de 18h55. Le prime-time du jeudi soir présenté
par benjamin castaldi, Elsa Fayer et Jérôme Anthony
est, quant à lui, maintenu malgré les piètres
résultats du 1er mai. L'émission avait rassemblé
2.8 millions de téléspectateurs contre 8.4 millions
pour "Navarro" sur TF1.
S.L.
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