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L'euro atteint des sommets
La monnaie unique évoluait à son plus haut niveau
depuis quatre ans face au dollar mercredi matin sur le marché
des changes. L'euro profiterait ainsi des inquiétudes persistantes
sur l'économie américaine. Vers 11 h à Paris,
la devise européenne s'échangeait à 1,1132
dollar. Elle a grimpé jusqu'à 1,1137 dollar vers
3 h GMT, soit son plus haut niveau depuis début 1999 (lancement
fiduciaire).
Un membre de la banque centrale européenne (BCE) a déclaré
mercredi dans un entretien au quotidien allemand Die Welt
que le niveau actuel des taux d'intérêt directeurs
était "très bas" et n'était
"pas un obstacle à une reprise économique".
Ce commentaire rend ainsi peu probable une baisse du loyer de
l'argent de la BCE.
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D.R.)
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Les Etats-Unis ne puniront pas commercialement
l’Europe
Les désaccords concernant l’Irak
entre les Etats-Unis et certains pays européens n’auront
pas d’effet sur leurs relations économiques et commerciales
a assuré Robert Zoellick, le représentant américain
au commerce, lors d’une réunion ministérielle
de l'Organisation pour la coopération et le développement
économiques (OCDE) à Paris.
Robert Zoellig s’est entretenu avec le commissaire européen
au commerce, le Français Pascal Lamy et a déclaré
que des entreprises françaises étaient d’importants
investisseurs aux Etats-Unis et que ces relations économiques
allaient rester « fortes et actives ».
Cette déclaration intervient alors que onze dirigeants
de grosses entreprises publiaient ce matin dans les Echos une
tribune appelant à la réconciliation entre le Vieux
continent et l’oncle Sam.
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(D.R.)
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Axa n’augmentera
pas son capital
Henri de Castries, le président du directoire
d’Axa a démenti les rumeurs d’augmentation de
capital de son groupe lors de l’assemblée générale
des actionnaires mercredi, déclarant qu’Axa avait «
bien assez de capital pour opérer dans son périmètre
actuel ».
L’assureur français a refusé de dévoiler
ses prévisions de résultats opérationnels pour
2003, déclarant simplement poursuivre ses efforts de réductions
des coûts et d’amélioration de ses résultats
techniques.
A la clôture, le titre gagnait 2,33%.
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(D.R.)
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La restauration a bu la tasse
en 2002
L'année 2002 a été
mauvaise pour la restauration française. La pire depuis sept
ans selon une enquête annuelle à paraître au
mois de mai, avec une croissance de chiffre d'affaires de 1,82%
par rapport à 2001. Selon le cabinet d'études Gira,
ces résultats révèlent une chute de fréquentation
de l'ensemble du secteur de la restauration hors domicile, estimée
"entre 10 à 12% en nombre de couverts".
Les causes de cette baisse? Les tarifs jugés
trop élevés et le retour d'une envie de cuisiner à
domicile. Les tensions internationales, l'arrivée de l'euro
ou l'affaire Buffalo Grill seraient également à l'origine
de la tendance. Dans le détail, cafés et snacks sont
le plus affectés. Selon Gira, les chaînes de restaurants
réalisent un meilleur score que les indépendants.
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(D.R.)
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RATP, régimes spéciaux
et trafic pertubé
Six syndicats de la RATP (CFDT CGT, Unsa, FSI,
FO, CFTC) ont décidé d'appeler à une grève
de 24 heures le mardi 13 mai, dans le cadre de la journée
de défense des retraites. Cet appel, s'il est entendu, devrait
entraîné de fortes perturbations dans le trafic des
métros, tramways et bus parisiens.
Les organisations syndicales de la Régie affirment, dans
un texte commun, que " les mesures gouvernementales sur
la réforme des retraites annoncent un véritable recul
de société ".
Ces syndicats expriment leur attachement " aux particularités
du régime de retraite de la RATP : 37,5 annuités de
versements, l'âge de départ à 50, 55, 60 ans
selon les personnels concernés, calcul des pensions sur les
6 derniers mois de salaires ".
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(D.R.) |
Un préjudice
à "plus d'un milliard de dollars" pour CANAL+
Canal+ a réuni des preuves des opérations
menées par une société contrôlée
par Rupert Murdoch pour "casser" et diffuser
le code des cartes d'accès à la chaîne cryptée
et à ses filiales étrangères. Cette information
est donnée par le journal Le Monde daté de
jeudi.
Le quotidien évoque notamment un document interne de la société
incriminée, NDS, filiale de News Corp., le groupe du magnat
australo-américain. Canal+ avait annoncé en mars 2002
avoir déposé une plainte devant un tribunal californien
contre NDS dans cette affaire, évaluant son "préjudice
à plus d'un milliard de dollars".
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(D.R.)
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Infogrames se porte bien
Les résultats trimestriels
de l'éditeur français de jeux vidéo confirment
son objectif de chiffre d'affaires annuel de 880 millions d'euros.
Avec un revenu de 143,1 millions d'euros en hausse de 31,4% sur
un an, le groupe dépasse les attentes moyennes des analystes
établies à 128 millions d'euros. Infogrames a bénéficié
au premier trimestre 2003 du succès de jeux lancés
à Noël (comme "Dragon Ball Z") et prévoit
des ventes record pour le jeu « Enter the Matrix » qui
sort le 16 mai. Ce jeu sera distribué à plus de 3,5
millions d'exemplaires à travers le monde.
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(D.R.)
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Wiziway, invente le lien instantané
papier/internet
La société Wiziway,
dirigée par Thierry Lamouline, a mis au point un logiciel
informatique qui permet de se connecter automatiquement à
internet en cliquant avec une souris spéciale sur un pictogramme
imprimé sur du papier. La souris, baptisée "cliqueur",
reconnaît instantanément le pictogramme (ou "tag"),
un carré de trois millimètres de côté.
Le "clic" connecte l'ordinateur au site internet qui lui
est associé. L’entreprise lyonnaise lance le logiciel
"Wiziway Office" assorti d'un cliqueur. La société,
créée en 1999, espère ainsi équiper
les utilisateurs de fichiers importants comme les avocats ou les
secrétariats d'entreprises. |

(D.R.)
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Internet : les pirates mis
en garde
Quatre jours après la décision inattendue
d'un tribunal américain de se prononcer contre la fermeture
des services d'échange de musique Grokster et Morpheus, l’industrie
musicale passe à l’offensive. Près de 200 000
internautes qui navigaient aujourd’hui sur les sites de Kazaa
et Grokster ont reçu un message les avertissant qu'ils pouvaient
être "facilement" identifiés et
risquaient "des sanctions légales". Les
principaux labels entendent ainsi lutter contre le non-respect du
droit d’auteur et toucher un million de personnes d’ici
une semaine.
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(D.R.) |
Tirouflet
reste en place
Le président du groupe Rhodia
a obtenu mardi soir le soutien des deux tiers de ses actionnaires
à l'issue d'une assemblée générale de
près de cinq heures. Cette réunion fut finalement
bien moins houleuse que prévu. Les actionnaires du spécialiste
en chimie ont ainsi rejeté à 67,23% la proposition
de Hughes de Lasteyrie demandant que soit mis fin au mandat d'administrateur
de Jean-Pierre Tirouflet.Ce dernier a jugé satisfaisante
cette "majorité très large" de soutien à
sa stratégie tout en affirmant qu'il prendrait en compte
le mécontentement exprimé par "une minorité
significative" des actionnaires.
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(D.R.)
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Aventis confirme
ses objectifs
Le groupe pharmaceutique Aventis,
qui a publié ses chiffres ce matin, a obtenu au 1er trimestre
des résultats conformes aux pronostics des analystes. Le
groupe a réalisé un résultat net pour ses activités
stratégiques en hausse de 12,8% à 485 millions d'euros,
soit un bénéfice par action de 0,61 euro. Mais les
ventes ont été plutôt décevantes : par
exemple, celle de l’anti-thrombotique Lovenox, un médicament
phare du groupe, a été moins bonne qu’attendue.
A la clôture, le titre gagnait 3,67%. |
(AFP) |
La Tour d’Argent a
célébré son millionième canard au sang
Le célèbre restaurant
parisien La Tour d’Argent a servi mardi soir son millionième
canard à des convives célèbres, lors d’une
soirée haute en prestige. Fondé en 1582, le restaurant
mythique avait pour habitude de numéroter chaque canard servi.
Ce millionième canard a été dégusté
hier par les ambassadeurs des Etats-Unis et d’Arabie Saoudite
ainsi que des stars hollywoodiennes. C’est aussi au cours
de cette soirée que Claude Terrail, 85 ans, propriétaire
de La Tour d'Argent, a passé symboliquement le relais à
son fils André, 22 ans.
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(AFP) |
Une maison close côtée
en bourse en Australie Une
maison close de Melbourne, The Daily Planet Ltd, entre en bourse
aujourd'hui. Le patron a indiqué que sa compagnie avait levé
environ 2,2 millions d'euros lors de sa première offre publique
d'achat. "L'establishment ne voulait pas d'un bordel à
la bourse", affirme le chef d'entreprise. "C'est
uniquement parce que nous étions les plus gros et les meilleurs
que nous avons pu y arriver".
Désormais côté à
l'Australian Stock Exchange, le groupe pourrait rapidement se développer.
Le PDG prévoit d'ouvrir un grand parc du même goût.
Il a précisé qu'il entendait établir à
Sydney, où les lois sont plus souples, "un lieu
pour adultes où l'on puisse tout trouver: des cinémas,
des magasins (...) un Disneyland du sexe". Tout un programme…
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