Dix jours après la première
réunion du gouvernement de réconciliation nationale
en présence des rebelles ivoiriens, le pays replonge lentement
dans le chaos. Sur le front ouest, zone où l’insurrection
avait été la plus violente lors du coup de force contre
le président Gbagbo en septembre dernier, la situation est
dramatique.
Cette fois, les luttes entre loyalistes et rebelles
ont cédé la place à des conflits intestins
au sein du clan rebelle. Des conflits récurrents qui ont
aboutit vendredi à l’exécution du chef du MPIGO,
une des deux fractions rebelles ivoiriennes, Felix Doh. Un assassinat
attribué à des mercenaires libériens qui combattent
depuis le début de l’insurrection aux côtés
des rebelles. Les différends se seraient accentués
ces dernières semaines entre les mutins ivoiriens et les
mercenaires libériens et sierra-léonnais, mécontents
de la signature d’un accord de paix avec le gouvernement de
Laurent Gbagbo.
Ces combattants non-ivoiriens combattent depuis
le début de l’insurrection tant pour les troupes loyalistes
que pour les rebelles. De plus en plus incontrôlables, ils
sont accusés de multiples violences et d’exactions
sur les populations civiles. |
Félix Doh, chef de la fraction rebelle MPIGO,
éxécuté vendredi par des mercenaires libériens.
(Crédit AFP) |