
Un mirador de la prison de
l'île de Guantanamo où sont detenus des talibans par
les autorités américaines
(Photo AFP) |
"La guerre
contre le terrorisme continue". Les propos
du président américain ont été clairs
: l'Irak a été attaqué, au même
titre que l'Afghanistan, dans le cadre d'une sorte de croisade contre
le terrorisme. «La campagne d'Irak est aussi une victoire
dans cette guerre qui a commencé le 11 septembre 2001 et
se poursuit», a martelé George W.Bush. Et de prévenir:
«Tout régime hors la loi ayant des liens avec des
groupes terroristes et possédant ou cherchant à acquérir
des armes de destruction massive représente un sérieux
danger pour le monde civilisé et sera confronté».
Une allusion claire à l'Iran et à la Corée
du Nord, les deux pays considérés par Washington comme
constitutifs de "l'Axe du mal". Mais la Syrie, accusée
par Washington d'abriter des groupes terroristes et de donner asile
à des membres du régime déchu de Saddam Hussein,
paraît également visée par cette mise en garde.
Une déclaration significative alors que Condoleeza Rice,
conseillère du président américain pour la
sécurité nationale, a une nouvelle fois sommé
la Syrie, dans une interview publiée ce matin dans un quotidien
israélien, "de ne plus appuyer le terrorisme et
de démanteler le Hezbollah" (lire
l'encadré "Powell à Damas: une visite sous tension").
La guerre n'est pas arrivée à son terme. La menace
continue donc de planer sur d'autres Etats considéres comme
hors-la-loi par l'administration Bush.
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