Ceux de Monaco surtout,
le club qu'il rejoint trois ans plus tard et qui lui offrira, en
1994, à à peine 17 ans, son premier match en Division
1. Arsène Wenger, déjà lui, joue un rôle
important dans l'avènement du phénomène.
Un repositionnnement salutaire
Champion du monde junior en 1996, champion de France 97
avec Monaco, champion du monde en 1998, Thierry Henry tente sa chance
à la Juventus de Turin. Première expérience
étrangère et première (courte) galère.
Utilisé de manière incompréhensible au poste
de milieu gauche, il part 6 mois plus tard à Londres. Direction
Arsenal et ses "Frenchies", Patrick Viera, Emmanuel Petit,
et surtout Arsène Wenger, le "père" footballistique
du joueur. En lui accordant sa confiance dès son arrivée
et en le plaçant au centre de l'attaque, un poste qu’il
affectionne particulièrement, l'entraîneur français
place "Titi" sur la voie royale.
Longtemps relégué sur son côté droit,
pour permettre à son pote David Trézeguet de jouer
au centre, il s'est imposé depuis quelques temps comme le
titulaire indiscutable au poste de numéro 9. Car aujourd'hui,
Thierry Henry est indispensable chez les Bleus comme chez les Gunners
d'Arsenal. Arrivé en tête du classement des buteurs
du championnat anglais en 2002, il est encore en course pour remporter
ce titre honorifique cette année. Elu il y a quelques jours
meilleur joueur de la saison par les joueurs de la Première
Ligue, il sera bel et bien présent sur la pelouse du Stade
de France, ce soir, pour affronter l'Egypte.
Un match dont il refuse de discuter la nécessité (Lire
l'article) : "Je suis venu jouer contre l'Egypte parce
que j'en avais envie". Les défenseurs égyptiens
seront peut-être moins enthousiastes devant cet athlète
d'1 mètre 88 à la vitesse de pointe fulgurante. D'autant
plus qu'une association avec Djibril Cissé est de plus en
plus probable. Ce dernier ne cache d’ailleurs pas son admiration
pour son aîné : "Titi est au dessus",
avoue-t-il sans détours. A 25 ans, Thierry Henry impressionne
par sa régularité et sa volonté d'aller de
l'avant. Sans doute la raison pour laquelle l'épisode de
Busan paraît désormais bien loin.
Guillaume Georges
30/04/2003 13h
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