Jeux paralympiques : au-delà du handicap

Les Jeux paralympiques sont nés en 1960 à Rome. Par leur philosophie, leur expansion et leur organisation, ils sont devenus un symbole fort de l’olympisme.

Le terme « paralympique » vient du grec « para » signifiant « avec » et de Jeux olympiques. Bien plus qu’une session spécialisée pour les sportifs handicapés, les Jeux paralympiques sont le prolongement de l’esprit olympique.

L’athlète y prime sur le handicap. Chaque participant à ces olympiades est un sportif accompli, qui suit un entraînement aussi intensif, aussi pénible que celui des athlètes « valides ». Par leurs histoires, les épreuves qu’ils ont dû affronter, ces athlètes incarnent la combativité, le dépassement de soi et l’humilité propre à l’olympisme. Toutefois, ils se revendiquent athlètes au même titre que les « valides », sans différences.

Les Jeux pour athlètes handicapés sont nés en 1948 à Stoke Mandeville, en Angleterre, sous l’impulsion du Docteur Ludwig Guttmann. Il faudra attendre 1960, à Rome, pour voir ces Jeux prendre une ampleur internationale, et devenir les premiers Jeux paralympiques. Environ 400 concurents venus de 23 pays se mesurèrent alors dans 8 sports.

La progression du nombre d’athlètes, de pays candidats et de sports a été constante. Les Jeux paralympiques, qui se déroulent depuis Rome dans le mois suivant les Jeux olympiques, au même endroit, dans les même structures, ont accueilli à Athènes plus de 4 000 athlètes, venus de 146 pays, inscrits dans 19 disciplines. Preuve de leur expansion et de l’intérêt croissant qu’elles suscitent, les épreuves paralympiques sont invitées régulièrement en démonstration lors des Jeux olympiques. Les Jeux paralympiques sont aujourd’hui la deuxième manifestation sportive au monde par son ampleur, après les Jeux des « valides ».

Pierre Langlais

Page mise en ligne le 9 septembre 2004
actualisée le 21 juin 2005

 

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